Mésaventure avec les chenilles processionnaires du pin

Publié le par Marie-Claire RAVE

Photos Florent Bouillot


Arrivé à un ami dans le Var.

Découvrant dans son jardin un nid de chenilles processionnaires au bout d'une branche de pin, il court à la jardinerie pour acheter un piège, de marque Procerex. Il est composé comme tout piège pour processionnaire, d'un couloir circulaire plaqué au tronc, qui conduit à un tuyau, ou goulotte (ici en vert), qui conduit lui-même à un sac rempli de terre. Les chenilles sont programmées pour descendre le long du tronc et s'enterrer un peu plus loin en vue de leur nymphose, c'est-à-dire leur transformation en chrysalide, elles ne songent donc jamais à remonter.

La procession commence quelques jours plus tard. Je suis l'affaire d'heure en heure.
Descente sans encombre.
Quand les chenilles arrivent sur le plateau du piège, le cortège se sépare en deux, à l'opposé du tuyau, qu'elles rencontrent rapidement en tournant autour du couloir. Mais contre toute attente, elles l'évitent précautionneusement. Elles ne trouvent pas d'autre solution que de se réunir par paquets dans les crevasses de l'écorce.

Le jardinier décide alors de faire ce que je déconseille vivement. Protégeant ses yeux et chaque centimètre carré de sa peau, il en fait tomber quelques-unes dans le tuyau, mais cela ne suffit pas à déclencher une descente collective. Les chenilles se mettent en boule dans la goulotte verte. Il doit les pousser avec un bâton vers le bas, et les faire tomber dans la terre du sac où elles s'enfouissent en moins de deux minutes.

Mésaventure avec les chenilles processionnaires du pin

Mission accomplie, mais non sans risque, même très bien protégé.

Commaissez-vous ce piège et a-t-il fonctionné chez vous ?

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