La nature en ville : une nouvelle section de la Petite Ceinture parisienne bientôt ouverte au public
Deux heures devant moi.
Je vais découvrir la Petite Ceinture, cette voie ferrée circulaire désaffectée qui reliait entre elles les gares parisiennes.
Y a-t-il des oiseaux et des papillons ?
La voie est difficile à voir au niveau des rues. Elle est tantôt souterraine, tantôt aérienne, tantôt encaissée.
Elle résiste à la pression immobilière sur le pointillé de ses sections à l'air libre.
C'est depuis les ponts qu'on la voit le mieux, par exemple dans le 14e, rue Friant.
A partir de là, on peut la suivre rue de Coulmiers, en longeant des jardins partagés. Malheureusement il y a un peu de vent aujourd'hui, et, si papillons il y a, ils sont tapis dans la végétation. Quant aux oiseaux, ils piaillent dans les arbustes mais ne se montrent pas... sauf les pigeons.
En continuant en direction du 15e, je rencontre quelques privilégiés habilités à passer par le trou de la clôture. Ils préparent l'ouverture au public.
Plus loin, la Petite Ceinture est souterraine, elle est couverte par des jardins publics et d'autres jardins partagés associatifs. Partout l'affichage rappelle que la Ville de Paris veut promouvoir l'estampille "Main Verte", qui autorise des associations à végétaliser des zones urbaines. Une charte définit les objectifs environnementaux et les règles d'ouverture au public. Idée à suivre ?
Jardins partagés, promenade, chantier envahi par les herbes folles (ici la phacélie) : la petite ceinture est là-dessous
La suite une autre fois, j'ai un train à prendre.
Allez, en arrivant à la gare de Lyon, encore un petit crochet par une autre voie ferrée désaffectée. Au-dessus du Viaduc des Arts, boulevard Diderot, elle a été aménagée en jardin, la Coulée Verte René Dumont, du nom du premier écologiste candidat à une élection présidentielle, en 1974.
Beaucoup d'oiseaux dans les buissons, un seul papillon, un citron. Je reviendrai.
J'ai vraiment un train à prendre.