C'est décidé, je re-friche !
C'est systématique : chaque fois que je recherche la plante-hôte d'un papillon, c'est une "mauvaise herbe".
Rien qu'en Bourgogne, dans la famille de ce petit papillon, il y a l'azuré de la luzerne, l'azuré du trèfle, l'azuré du serpolet, de la sarriette, de l'ajonc, du genêt, du mélitot, toutes sauvageonnes du bord des routes.
Jamais trouvé ici d'azuré du géranium ou du bégonia !
Donc, après avoir défriché pendant des années, je refriche.
L'opportunité : nous avons dû couper, dans un talus, quelques acacias qui faisaient de l'ombre aux arbres fruitiers, tout en gardant les plus beaux pour les abeilles.
Un tressage a été réalisé avec les troncs coupés, un peu de terre déversée sur le sol trop pauvre. Je vais semer un mélange d'annuelles à papillons et laisser repousser les orties et autres "mauvaises herbes" laissées en place dans le sol.
Petit problème : la friche non maîtrisée, après deux ou trois ans, c'est ça :
Celle-ci est loin de la maison, je la laisse pour les hespérides, gazés et flambés.
Dans la nouvelle friche, j'imagine que les acacias repousseront en cépée et serviront à renouveler le tressage... Affaire à suivre, je vous donnerai des nouvelles.
NDLR - La plante-hôte d'un papillon est celle où il pond et qui servira à nourrir la chenille. Les mélanges de graines annuelles pour friche fleurie que l'on trouve dans le commerce servent de nourriture uniquement au papillon adulte, l'imago.
Le coin zéro déchet : 10/10
Le coin zéro phyto : 10/10
Le coin bilan carbone : 9/10
beaucoup d'huile de coude
un peu de tronçonneuse,
un peu de pelleteuse
mais c'est fait pour longtemps !